Ce jeudi 7 avril 2016 après-midi, 57 victimes des attentats survenus à l'aéroport de Brussels Airport à Zaventem et à la station de métro Maelbeek à Bruxelles reçoivent toujours des soins dans un hôpital belge. Elles sont soignées dans dix-neuf sites hospitaliers différents.

Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique: "Les équipes médicales ont particulièrement bien travaillé au cours de la première phase, la phase aiguë. A côté de cela, un autre groupe de personnes sont entrées en action pour le suivi psychologique. Celles-ci travaillent davantage dans l'ombre, mais méritent, comme tous les autres prestataires de soins, notre respect pour leurs efforts destinés à aider les patients tout au long du processus de guérison mentale."

Seize jours après les attentats du 22 mars 2016, 28 blessés se trouvent encore aux soins intensifs. «Soins intensifs» signifie que ces patients ont besoin de nombreux soins, et très spécifiques. Il s’agit par exemple de soins des plaies qui nécessitent une expertise particulière de plusieurs infirmiers/ières à la fois. Dix-neuf des victimes sont pour l’instant traitées dans des centres de brûlés spécialisés.

Le soutien psychologique pour les victimes des attentats et les membres de leur famille, pour les personnes qui étaient présentes lors des attentats, pour les secouristes, etc., a ces dernières semaines été organisé par le SPF Santé publique, par les communautés et par les entreprises et les services qui sont concernés. Certaines organisations font appel aux services publics, d'autres disposent de leur propre équipe de soutien psychologique, d’autres encore ont recours à des experts externes.

La Fire Stress Team (FIST) offre par exemple un suivi aux pompiers, le service psychosocial de l’armée organise un accueil pour les militaires et la Stressteam de la police accueille les officiers de police. Brussels Airport fait appel à une entreprise spécialisée, auprès de laquelle l’ensemble des membres du personnel de la communauté aéroportuaire peuvent directement s’adresser.

Les personnes qui ont des questions par rapport au soutien psychologique ou à propos de sujets comme les assurances, l’incapacité de travail, l’invalidité, etc. peuvent trouver des informations via le site internet du Centre de crise et via le site portail des services publics fédéraux de sécurité sociale. Ils comprennent entre autres des explications quant à la possibilité pour les employeurs de demander le report du paiement des cotisations de sécurité sociale.