Les cosmétiques et les produits de soin occupent une place importante dans notre quotidien. Chaque jour, le consommateur belge utilise près de 18 grammes de produits de soins. Du fait maison au produit industriel, de l’animal au végétal, les matières premières des cosmétiques sont souvent prélevées dans l’environnement. Les résidus de leur utilisation sont ensuite libérés dans ce même environnement. Comment évaluer les impacts sur la santé, la biodiversité et l’environnement ? Comment faire les bons choix ? Le consommateur peut-il faire confiance aux multiples certifications et labels présents sur le marché ?

Ce 30 novembre, le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement a réuni les acteurs du marché, les scientifiques, la société civile et l’administration pour faire le point sur ce sujet complexe.

Comme l’a souligné la Ministre fédérale de l’Environnement Marie Christine Marghem : « Les liens entre l’environnement et la santé dans le secteur des cosmétiques sont complexes. Souvent, ils se situent à la limite des connaissances scientifiques et technologiques. Il est important de mieux les appréhender car ils touchent directement à l’équilibre entre la nature et les hommes ».

Plusieurs thématiques gérées par le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement apportent des éléments de réponse à ces questions.

  • Le règlement européen spécifique aux produits cosmétiques porte sur la sécurité des produits pour la santé.
  • REACH réglemente la mise sur le marché des substances chimiques, dont certaines entrent dans la composition des cosmétiques.
  • la Convention CITES sur le commerce des espèces menacées encadre certains ingrédients naturels entrant dans la composition des cosmétiques.
  • L’écolabel européen fixe un cahier des charges strict pour un cycle de vie plus durable de savons, gels douche, shampooings et bientôt certains produits de rasage.

Un accord concernant la réduction des microplastiques particulièrement préoccupants pour la biodiversité marine est sur le point d’être conclu avec DETIC, l’association des producteurs et des distributeurs de cosmétiques et de détergents.

Cet élan commun et la bonne volonté des acteurs concernés offrent des perspectives positives pour l’avenir de la santé, de l’environnement et de la biodiversité.