Depuis le 1er juillet, les citoyens peuvent enregistrer leur préférence pour quatre options distinctes.

Quatre possibilités

  • Don d’organes pour transplantation dans le corps d’une autre personne.
  • Don de matériel corporel humain tel que les os ou les vaisseaux sanguins :
    - À utiliser pour un patient qui en a besoin ;
    - À utiliser pour la production de médicaments ou de traitements innovants ;
    - À utiliser pour la recherche scientifique, par exemple pour mieux identifier la cause d’une affection ou pour trouver de nouveaux traitements.

    L’enregistrement de sa volonté peut toujours se faire à l’administration communale. Mais depuis le 1er juillet 2020, deux autres possibilités viennent s’y ajouter : chez votre médecin généraliste ou via www.masanté.be. Pour signaler vos préférences vous-même, vous devrez d’abord vous connecter, par exemple avec votre eID ou via itsme®.
    Il n'est donc plus nécessaire de se rendre à la commune, sauf pour exprimer en tant que parent une opposition pour le ou le(s) enfant(s). Cette opposition peut uniquement être enregistrée auprès de votre administration communale sur base du formulaire.

Consentement présumé
Dans notre pays, chaque citoyen est donneur potentiel après son décès, à moins de s’y être opposé explicitement de son vivant. Cependant, dans la pratique, les médecins ne prélèvent pas d’organes sans autorisation explicite. Si le défunt n’a pas fait enregistrer sa volonté, le médecin prendra avant tout contact avec les proches. Mais la famille n’est pas toujours au courant du souhait du défunt. En outre, il est assez délicat de poser ce genre de question après la perte d’un être cher.


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