Le Service Aide urgente du SPF Santé publique a organisé le mercredi 8 juin le kick-off de la révision de l’enregistrement préhospitalier. Démarré au premier janvier 2019, le projet Ambureg vise l’enregistrement des données des interventions 112. Ambureg avait, à l’origine, été pensé pour récolter les données des Centres d’urgence 112 qui fonctionnaient à l’époque comme des "iles". Ni les données ni les flux n’étaient alors identiques dans l’ensemble des centrales d’urgence 112.

Depuis, les systèmes utilisés au sein des centres d’urgence ont évolués. Les données et leur collecte tendent à être uniformisées. Dans cette perspective, la révision de l’enregistrement préhospitalier vise à faire évoluer les filières pour acheminer les données stratégiques vers le SPF Santé publique pour permettre la programmation et le monitoring de l’activité de l’aide médicale urgente. 

  • La révision du système d’enregistrement préhospitalier a pour but d’améliorer les flux existants et vise à aller plus loin dans l’innovation avec pour objectif d’offrir au citoyen un service adéquat afin de prodiguer des soins efficaces et efficients.
  • La révision de l’enregistrement préhospitalier poursuit plusieurs objectifs. Le projet doit être un fil conducteur pour implémenter le principe Only Once et ce dans le cadre de la politique de simplification administrative.
  • La révision doit être capable de fournir un délivrable dont le flux adopte une approche de calcul de la subvention en fonction du nombre d'interventions et des kilomètres parcourus.
  • La révision de l’enregistrement préhospitalier doit tenir compte d’une collecte des données capable de vérifier la disponibilité des ambulances conformément à la convention des accords conclus entre le gouvernement et le service d'ambulances.
  • Une révision de l’enregistrement préhospitalier pleinement aboutie permettra des analyses comparatives afin de détecter et les variations dans la qualité des enregistrements préhospitaliers. 
  • La révision de l’enregistrement préhospitalier devra mettre en évidence la nécessité de rationalisation du triage, et permettra aussi une analyse et une évaluation de l'utilisation des ressources.

Le but de cette journée de kick-off était de lancer une réflexion avec l’ensemble des parties prenantes à l’enregistrement préhospitalier comme les services ambulanciers, le personnel des centres d’urgences 112,  le SPF Intérieur, les intégrateurs, la SMALS, DBI, ICT etc. afin de travailler sur la collecte des données en fonction des besoins et des objectifs opérationnels et stratégiques du SPF Santé publique. 


 

La réunion du 8 juin a permis aux différents partenaires d’échanger leur expérience et leur expertise autour de ce projet. Selon Marcel Van Der Auwera, chef du service de l’Aide Médicale Urgente, l'élaboration de ce projet prendra du temps mais avec une étroite collaboration entre tous les partenaires, permettra une  réussite de la révision de l'enregistrement préhospitalier.  

La journée de kick-off du 8 juin s’est ouverte sur l’annonce du projet de révision de l’enregistrement préhospitalier. L’après-midi, des workshops ont été organisés, l’un sur la communication, l’autre sur les aspects techniques, lors desquels les différentes parties prenantes à l’enregistrement Ambureg ont pu réfléchir et échanger sur les améliorations à apporter au système actuel et envisager le futur.

Ce kick-off fut un succès! Le taux de participation était élevé et, à la fin de la journée, 15 partenaires s'étaient déjà portées volontaires pour participer au groupe de travail afin de représenter leur secteur dans le processus de révision de l'enregistrement préhospitalier. Le succès de cette journée de kick-off présage la réussite de la révision de l’enregistrement préhospitalier!