La Conférence interministérielle (CIM) Santé publique s’est à nouveau réunie le 2 septembre autour de la question de la gestion de la pandémie COVID-19.

Différents aspects du testing et du suivi des contacts ont été traités, comme la performance des laboratoires qui analysent les tests, le suivi des personnes qui reviennent de zones rouges et le lancement de l’app ‘coronalert’.

La CIM a ensuite actualisé les principes et procédures sur l’outbreak management (la détection précoce des infections afin de pouvoir y réagir rapidement). L’outbreak management est actuellement l’une des principales préoccupations de cette gestion de crise. Elle appartient à la « deuxième ligne de défense » et est coordonnée depuis la "tour de contrôle" (Sciensano en collaboration avec les entités fédérées). Les trois principales activités de cette tour de contrôle sont la détection de signaux, l’analyse épidémiologique et la classification en niveaux de pré-alarme et alarme.  Chaque niveau doit mener à des actions et mesures spécifiques.  À cet égard, la CIM souligne que les actions et mesures doivent être prises aussi localement que possible et qu'une attention particulière doit être accordée aux groupes vulnérables. Pour chaque niveau de menace, des critères d’évaluation ont également été définis pour retirer progressivement les mesures. Par exemple, des Outbreak teams peuvent être déployées pour évaluer la situation sur place et adapter les mesures.

Troisièmement,  la CIM a pris une décision sur la politique de vaccination tant pour le covid-19 que la grippe saisonnière.  Concernant la grippe saisonnière, la CIM se rallie à l’avis du Conseil Supérieur de Santé concernant les groupes prioritaires à vacciner contre la grippe saisonnière. Les acteurs concernés en ont déjà été informés ces dernières semaines. Aussi, de plus en plus de dossiers sont soumis au niveau européen pour la mise sur le marché de vaccins COVID-19. La Belgique participe aux discussions européennes en la matière et s’appuie sur un comité d’avis indépendant constitués d’experts belges pour les dossiers individuels. Afin de suivre et de coordonner au maximum les deux politiques de vaccination, la concertation interfédérale sera encore intensifiée au sein d'un groupe de travail intercabinets.

Enfin, le Risk Management Group est chargé d’examiner la politique de quarantaine avec le Comité interfédéral testing et tracing. Entre autres, il sera examiné si, et sous quelles conditions, la quarantaine peut être raccourcie.

Il s’agissait également de la première réunion de la CIM sous la présidence du ministre flamand Wouter Beke. La présidence change chaque année au début du mois de septembre. L'année précédente, il s’agissait de la ministre fédérale Maggie De Block.
Ce communiqué de presse est rédigé conjointement au nom des ministres formant la Conférence interministérielle Santé publique :

  • Maggie De Block – Etat fédéral
  • Wouter Beke - Flandre
  • Christie Morreale – Région wallonne
  • Valérie Glatigny - Communauté française
  • Bénédicte Linard - Communauté française
  • Alain Maron - Commission communautaire commune et Commission communautaire française
  • Elke Van den Brandt - Commission communautaire commune et Commission communautaire flamande
  • Antonios Antoniadis - Communauté germanophone
  • En présence de Philippe De Backer, responsable de la Taskforces Testing en Shortages
 

La Conférence Interministérielle Santé publique est organisée et soutenue par la DG Soins de Santé du SPF SPSCAE.