Dans le cadre de la directive européenne « Habitats » et de la directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin » (DCSMM), la Belgique est tenue de restaurer et de maintenir en bon état les fonds marins, les bancs de sable peu profonds, les lits de gravier et les agrégats de vers tubicole. Pour ce faire, elle doit délimiter des zones où les perturbations des fonds dues aux activités humaines (y compris la pêche) seront limitées.

Cette étude, réalisée par l'ILVO en collaboration avec le KBIN, examine les zones les plus appropriées pour prendre des mesures limitant la pratique de la pêche, en tenant compte  à la fois de leur valeur biologique et socio-économique. L'objectif est de sauvegarder autant que possible les zones à haute valeur écologique tout en minimisant l'impact de ces mesures sur les activités économiques essentielles, telles que la pêche. À cette fin, les travaux de recherche suivants ont été réalisés :

  1. Les cartes d'adéquation de l'habitat pour le macrobenthos (invertébrés vivant dans les fonds marins) et la carte de valorisation biologique (www.bwzee.be) ont été mises à jour. Ces cartes ont permis de délimiter les zones les plus intéressantes d'un point de vue écologique.
  2. L'activité de pêche menée par les différents États membres dans la partie belge de la mer du Nord a été cartographiée afin de déterminer les zones de pêche économiquement importantes.
  3. Une analyse de la sensibilité des différents types d'habitats au chalutage de fond a été réalisée.
  4. Plusieurs scénarios ont été élaborés à l'aide de l'outil de planification spatiale MARXAN afin de délimiter les zones dans lesquelles des mesures seront proposées pour réduire les perturbations des fonds marins dues aux activités humaines (y compris la pêche).

L'étude est seulement disponible en anglais.