Trois types de contaminants environnementaux

  • Métaux
    Des métaux, tels que le plomb, le cadmium, le mercure et l’arsenic, peuvent, via le sol, l’eau et l’air, contaminer nos aliments. L’étain contenu dans le matériau d'emballage peut migrer jusque dans les denrées alimentaires.
  • Dioxines, PCB, PFAS et autres POP (polluants organiques persistants)
    La production et l’utilisation des PCB ont été interdites entre-temps, mais les substances se sont bel et bien partiellement retrouvées dans l’environnement.
  • Perchlorate
    Il s'agit d'un contaminant environnemental, découvert en 2013, issu des engrais.

Recommandations de consommation de poisson

Les adultes qui mangent beaucoup de poisson, et surtout des grandes espèces prédatrices comme le brochet, l'espadon et le requin, peuvent présenter une exposition accrue au mercure et autres contaminants. Néanmoins, le poisson contient aussi beaucoup d'éléments nutritifs précieux comme les acides gras omega-3. C'est pourquoi le Conseil supérieur de la Santé  recommande en Belgique de consommer deux portions de poisson par semaine, dont une portion de poisson gras. Cette recommandation s'applique aussi aux femmes enceintes et allaitantes, et même aux enfants, à condition d'éviter certaines espèces de poissons prédateurs, comme le requin, l'espadon, le brochet, le marlin et dans une moindre mesure le thon, en raison de leurs concentrations plus élevées en contaminants.
En 2015, un nouvel avis scientifique (EFSA) sur les avantages et les inconvénients de la consommation de poisson et de fruits de mer est parue. Cet avis tient compte des nutriments précieux, ainsi que des acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne que contient le poisson. Ces avantages sont évalués par rapport aux inconvénients, comme le mercure.