Le commerce illégal d'espèces protégées rapporte beaucoup d'argent. Des reptiles, des amphibiens, des oiseaux, des mammifères ou des plantes sont prélevés illégalement dans la nature et commercialisés par le biais de réseaux de distribution criminels internationaux.

Ce trafic d'espèces protégées englobe toutes les étapes de la chaîne de production, depuis le prélèvement de l'animal ou de la plante dans son habitat ou son milieu naturel, jusqu'au commerce, à l'importation, l'exportation, la transformation, la possession, l'obtention et la consommation de ces espèces.

La fraude liée à la CITES peut revêtir différentes formes.
 

Quelques exemples de fraude

  • Falsification de documents CITES pour faire paraître que les spécimens ont été élevés, cultivés ou importés/exportés légalement.
  • Substitution d'espèces : remplacement d'espèces réellement concernées par d'autres espèces non protégées pour contourner les réglementations CITES.
  • Déclaration incorrecte : envoi d'informations inexactes sur les documents CITES, comme la provenance, la quantité ou l'espèce, pour dissimuler des activités illégales.
  • Commerce illégal : Importation, exportation ou vente de spécimens d'espèces protégées sans les documents requis.

La fraude CITES compromet les efforts de conservation et menace la survie de nombreuses espèces sauvages. C’est pourquoi nous devons travailler  ensemble pour prévenir et lutter contre ces pratiques frauduleuses.

Le commerce illégal des espèces protégées est une infraction grave, passible d'amendes et/ou de peines de prison selon la gravité des faits. 

Comment reconnaître une fraude ou une vente illégale ? 

Un code QR au dos de chaque permis ou certificat CITES délivré confirme la validité du document. Ce code peut être lu par n'importe quel lecteur de code QR installé sur un appareil mobile. L'utilisateur est alors dirigé vers un site web dont l'URL se termine par "belgium.be" et qui affiche le numéro et la validité du document. Il est également possible d'y consulter le document sous forme numérique. Si le document n'est plus valide, un message apparaît à l'écran.


Vous êtes témoin d’une fraude ou vous en suspectez l’existence ?

Si vous soupçonnez quelqu'un, que ce soit un magasin, un éleveur, un particulier, un site de vente en ligne ou tout autre intermédiaire, de vendre illégalement des spécimens d’espèces protégées par la CITES, contactez-nous par e-mail à l'adresse cites@health.fgov.be.
 

Quelles informations nous transmettre ?

  • Les animaux ou les plantes concernés.
  • Leur origine déclarée ou supposée.
  • Comment ils sont entrés en Belgique.
  • Les coordonnées des commerçants impliqués.
  • Où les animaux ou les plantes sont vendus et à qui.
  • Les sites web sur lesquels les animaux ou les plantes sont proposés à la vente.
  • La fraude aux documents CITES.
  • Des captures d’écrans peuvent être utiles dans le cas d’annonces de vente en ligne.
     

Vous restez anonyme

Lorsque vous signalez une fraude potentielle, nous traitons le dossier en garantissant votre anonymat.
 

Chacun de vous a le pouvoir de nous aider à préserver les espèces menacées en signalant toute activité illicite. Ensemble, nous pouvons lutter contre le commerce illégal des espèces protégées et contribuer à assurer un avenir durable à la biodiversité.