Reprenant et élargissant certains principes repris dans le plan d'action pour une économie circulaire pour une Europe plus propre et plus compétitive, le plan d’action fédéral pour une économie circulaire 2021-2024 a été adopté par le gouvernement fin décembre 2021 avec 25 mesures , complétées par 6 mesures supplémentaires en septembre 2022. Ce plan fédéral présente des actions pour sortir du modèle linéaire « extraire-fabriquer-consommer-jeter » et adopter une économie circulaire. Tenant compte des limites de nos ressources naturelles, ce modèle circulaire est plus résilient et mieux adapté pour répondre aux enjeux économiques et géostratégiques et environnementaux actuels.

Ces actions se concentrent sur les secteurs et groupes de produits dont l’empreinte écologique et le potentiel de circularité sont les plus élevés. Concrètement, les mesures visent à :

  • encourager la mise sur le marché de produits et services circulaires,
  • stimuler la circularité dans les modes de production et de consommation,
  • mettre en place les instruments favorisant la transition vers une économie circulaire, et
  • évaluer les progrès engendrés dans le cadre de cette transition.

Ces différentes mesures intègrent également les orientations prioritaires suivantes :

  • Favoriser la compétitivité et la création d’emplois de qualité

    Les différentes études pour quantifier l’opportunité économique que représenterait l’économie circulaire en Belgique vont toutes dans le même sens : plusieurs dizaines de milliers d’emplois créés et un gain économique se chiffrant en milliards d'euros.
     
  •  Lutter contre le changement climatique et contre la perte de biodiversité 

    En favorisant la réutilisation et le recyclage des produits de consommation, l’économie circulaire réduit fortement les actions d’extraction et de transformation des matières premières qui représentent la moitié des émissions de carbone mondiales. Le modèle circulaire participe ainsi à la lutte  contre le changement climatique et à la lutte contre la dégradation et la destruction des écosystèmes.
     
  • Réduire notre dépendance vis-à-vis des matières premières

    Possédant peu de matières premières, notre état dépend fortement de l'importation de ces dernières et donc de la volatilité de leurs prix en raison de leur rareté croissante. C’est pourquoi une utilisation plus efficace des ressources mais également plus de fluidité dans la récupération et la réutilisation des matériaux deviennent des enjeux cruciaux.
     
  • Intégrer les citoyens dans le processus de transition

    Une des volontés du plan est également de permettre aux citoyens de prendre part à la transition vers une économie circulaire. Mieux informés sur l’impact environnemental ou sur la durabilité des produits qu’ils consomment, les consommateurs pourront réaliser des achats durables respectueux de la planète sans d’être victime de greenwashing.

Ce plan se veut complémentaire aux actions menées par les régions dans le domaine de l’économie circulaire dont les stratégies sont reprises ci-dessous :