Le 1er décembre 1959, le Traité sur l’Antarctique a été signé par 12 Etats à Washington D.C. Notre pays comptait parmi ces premiers signataires .Il a été suivi en 1991 par le protocole de Madrid sur la protection de l ’environnement en Antarctique. La Convention CAMLR sur la conservation des ressources marines de l’Antarctique complète le système juridique qui protège le continent blanc et ses eaux.

Le Traité sur l’Antarctique est le premier des grands traités qui soumet une partie de la planète à un régime international spécifique, consacrant une utilisation scientifique exclusive à l’exception de toute utilisation militaire ; ce qui en fait un système juridique unique.

Il est entré en vigueur en 1961 et a été complété en 1991 par le protocole de Madrid sur la protection de l’environnement en Antarctique.

Le système du Traité sur l’Antarctique, outre le traité de Washington, comprend deux autres instruments légalement contraignants :

• la Convention sur la protection des phoques de l’Antarctique (Londres, juin 1972) ;
• la Convention CAMLR sur la conservation de la flore et de la faune marines de l’Antarctique (Canberra, mai 1980).

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Paysage de l’Antarctique

La Convention CAMLR a été signée à Canberra en mai 1980 et est entrée en vigueur deux années plus tard, en 1982. Notre pays fait partie de ses membres fondateurs.

Elle couvre les eaux de l’océan Austral au sud du 60° Sud et représente 10% de la surface de la terre.

La Commission CCAMLR qui coordonne les travaux de la Convention a pour objectif d’apporter une réponse multilatérale aux menaces qui pèsent sur l'écosystème et les ressources de la région qui abrite de nombreuses espèces de poissons, phoques, cétacés ainsi que le krill très convoité par la pêche commerciale.