La qualité de l'air intérieur a une incidence directe sur la santé. L’air que nous respirons dans des espaces clos peut même être plus pollué que l’air extérieur. Dans le monde, 3,8 millions de décès prématurés ont été attribués à la mauvaise qualité de l’air intérieur en 2016. 

Aujourd’hui, les principaux polluants de l’air extérieur doivent respecter des seuils d’émissions et leurs niveaux d’émission sont mesurés en continu. Il n’en est pas de même pour l’air intérieur, alors que nous passons plus de 85% de notre temps dans des espaces fermés.  
Or, l’air intérieur est pollué. C’est la raison pour laquelle il faut prendre en compte l’impact sanitaire des contaminants présents dans l’air intérieur. La mauvaise qualité de l’air peut également réduire l’espérance de vie en bonne santé.

La récente pandémie du COVID-19 nous rappelle que l’air intérieur peut être contaminé par des micro-organismes, des bactéries et des virus. Elle nous a aussi appris que des locaux bien aérés peuvent contribuer à limiter la propagation de ces bio-polluants. Un air intérieur de qualité peut aussi réduire la présence de contaminants d’origine chimique.

Dans cette perspective, aérer, ventiler mais aussi purifier l’air  sont des actes essentiels. 

L’importance de chacune de ces étapes est expliquée dans la vidéo du SPF Emploi.  

La mise en place de  ces recommandations vise à éviter la fermeture des entreprises, des commerces et de tous les autres lieux de travail et espaces de vie accessibles au public en cas de résurgence de la pandémie ou de nouvelles crises sanitaires.
 
Bientôt des normes pour la qualité de l’air intérieur ?

La fixation de telles normes est au cœur du Plan d’Action Zero Pollution de l’Union européenne.
Celui-ci prévoit la mise en place de solutions « zéro pollution » pour les bâtiments et vise à réduire, de moitié, les décès prématurés dus à la pollution de l’air.

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