Du 20 janvier au 19 février 2022 inclus, le grand public a pu se prononcer sur trois demandes d’essai en champ de maïs génétiquement modifiés. Les rapports de ces consultations  sont désormais disponibles. 


Le premier essai en champ (B/BE/22/V1)  concerne du maïs génétiquement modifié présentant une résistance accrue aux dommages de l’ADN dus au stress environnemental. Lorsque les plants de maïs modifiés sont exposés en serre à un stress environnemental endommageant l’ADN, ces plants poussent nettement mieux que les plants non modifiés. Il s’agit d’un petit essai en champ, où 200 plants par lignée seront testés.

Le deuxième essai en champ (B/BE/22/V2) concerne du maïs génétiquement modifié présentant une digestibilité améliorée. Dans cet essai, des plants de maïs dont la composition de la paroi cellulaire a été modifiée seront testés en champ. Il s'agit d'un essai à petit échelle qui ne dépassera pas 900 m², y compris les rangs intermédiaires et les rangs tampons non-OGM.

Le troisième essai (B/BE/22/V3) concerne du maïs génétiquement modifié présentant une tolérance améliorée à la sécheresse. Dans cet essai, des plants de maïs dans lesquels un gène impliqué dans la structure de la chromatine a été désactivé seront testés en champ. Cette étude vise à élucider les mécanismes moléculaires qui se produisent dans le plant pendant la sécheresse, et à trouver ainsi des moyens de mieux protéger les plants contre la sécheresse. Il s'agit d'un essai à petit échelle qui ne dépassera pas 800 m², y compris les rangs intermédiaires et les rangs tampons non-OGM.

Les trois essais seront menés à Wetteren (en Flandre orientale), pour une période de trois années. Afin de limiter les risques potentiels de dissémination dans l’environnement, les fleurs mâles seront enlevées avant de pouvoir produire du pollen et des mesures de gestion complémentaires sont prévues.
 
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