Le 25 janvier 2017, la Ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable Marie Christine Marghem et le Vice-Président de la Commission européenne et responsable pour l’Union de l’Energie Maroš Šefčovič ont donné le coup d’envoi d’un débat national sur le « carbon pricing ». Il s’agit là d’une étape importante pour mener la Belgique vers un avenir bas-carbone, tel que requis par l’Accord de Paris conclu au sein des Nations Unies en 2015.

La Belgique rejoint ainsi un mouvement international de plus en plus large d’organisations internationales, de gouvernements, d’entreprises et d’organisations de la société civile souhaitant avancer vers l’objectif à long terme de mettre un prix sur les émissions de gaz à effet de serre issues de l’économie mondiale.

Un instrument important pour encourager la transition bas-carbone

Mettre un prix sur l’ensemble de nos émissions de carbone est une étape importante pour rediriger les flux d’investissements et faciliter la transition juste de notre pays vers une économie bas-carbone et résiliente. Certaines de nos émissions étant déjà couvertes par le marché européen d’échange de quotas (EU ETS), le débat national qui aura lieu en 2017 visera à analyser et débattre des différentes manières de mettre un prix sur les émissions de carbone dans les secteurs ne faisant pas partie de l’EU ETS, à savoir principalement le transport et les bâtiments, afin d’encourager à long terme des investissements et comportements bas-carbones et d’éviter un « lock-in » de notre pays dans des technologies et infrastructures incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris tout en stimulant la croissance économique et l’emploi.

Une initiative impliquant étroitement l’ensemble des parties prenantes belges

Etablir avec soin les modalités de mise en œuvre d’une telle politique est crucial pour saisir les opportunités socio-économiques liées à la transition bas-carbone, tout en évitant ou en compensant les impacts négatifs auxquels pourraient faire face certains secteurs ou certaines tranches de la population. Une consultation approfondie des parties prenantes belges, issues du monde entrepreneurial, administratif, associatif et syndical est dès lors programmée.

Résultats prévus fin 2017

Après le lancement politique de haut niveau de ce débat national, le Service fédéral changements climatiques organisera, tout au long de l’année et avec l’aide d’un consortium de consultants composé de PricewaterhouseCoopers, Climact et SuMa Consulting, une série de workshops techniques visant à consulter les parties prenantes.

Le résultat, un aperçu des modalités de mise en œuvre potentielles d’un prix carbone au niveau national, sera ensuite présenté fin 2017 aux différents organes de concertation belges.

Pour plus d’informations 

  • les présentations effectuées
  • suivez la suite des discussions également via le compte Twitter du Service fédéral Changements climatiques : @climat_be.