Ce 3 mars, la journée mondiale de la vie sauvage est un appel pour mettre fin au trafic d’espèces sauvages.
Outre le fait d’attirer l’attention sur la beauté et la diversité de la nature sauvage, cette journée est l’occasion de rappeler que la lutte contre le trafic des plantes et animaux sauvages est une nécessité.
Comme le rappelle le message du Secrétaire général des Nations Unies en 2014 pour la première journée mondiale de la vie sauvage : "La vie sauvage est donc certes en grave danger, mais nous pouvons, ensemble, atténuer les menaces qui pèsent sur elle. À l’occasion de cette première Journée mondiale de la vie sauvage, j’invite instamment tous les secteurs de la société à s’engager à mettre fin au trafic d’espèces de faune et de flore sauvages et à acheter, vendre et utiliser les plantes et animaux sauvages d’une manière équitable et viable à long terme."
Mais l’état de certaines populations ne permet plus ce commerce équitable et viable à long terme. C’est le cas des tortues marines. Pour protéger les populations restantes, toutes les tortues marines sont classées à l'Annexe I de la CITES qui interdit tout commerce des œufs, des animaux vivants et de leurs sous-produits (écailles, carapaces).
Le trafic de plantes et d’animaux représente une source de revenus complémentaires à portée de main pour les populations locales, mais elles sont également victime des revenus incertains et de la violence liée au trafic de plantes et d’animaux. Ce trafic s’accompagne très souvent d’une criminalité locale organisée.
En interdisant le commerce illégal, tout en offrant aux populations locales une alternative d’avenir économique, il est possible de juguler le trafic et sa criminalité comme le montre une initiative de protection des tortues marines « Tisser pour la nature »