Maggie De Block, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a modernisé la législation relative à la profession paramédicale « technologue de laboratoire médical », qui a plus de 25 ans. Elle répond ainsi aux évolutions du secteur. Auparavant, elle a fait la même chose pour le « technologue en imagerie médicale ».

À la demande d'un médecin ou d'un pharmacien spécialiste en biologie clinique, le technologue de laboratoire médical examine des échantillons d'origine humaine (tels que le sang, l'urine...). Il entre également en contact direct avec le patient, par exemple pour prélever des échantillons ou administrer des produits radioactifs. Il y a actuellement 9 478 technologues de laboratoire médical accrédités qui travaillent dans notre pays.

La Ministre De Block : « Avec ce nouvel AR, les technologues de laboratoire médical se voient confier une série de tâches adaptées à la technologie de laboratoire moderne. Les conditions modifiées, en revanche, offrent aux patients une garantie de soins de la meilleure qualité possible. »

Modernisation de la profession

Les techniques utilisées par les technologues de laboratoire médical et les domaines dans lesquels elles sont utilisées ont considérablement évolué ces dernières années. Le nouvel arrêté royal du 12 février 2019 répond à ces évolutions. Par ailleurs, elle modernise les compétences du technologue de laboratoire médical ainsi que les exigences pour pouvoir exercer la profession. Voici des exemples de tâches qu'un technologue de laboratoire médical pourrait aussi prochainement accomplir :

  • les recherches en laboratoire sur des échantillons d'origine humaine dans de nouveaux domaines : recherche en biologie moléculaire et recherche sur les cellules, tissus et organes ;
  • la préparation et la manipulation de matériel corporel humain à des fins thérapeutiques (p.ex. manipulation d'ovules, de sperme ou d'embryons dans le cadre de la procréation médicalement assistée) ;
  • Le prélèvement sanguin par l'intermédiaire d'un cathéter veineux existant ou des sites d'un cathéter veineux périphérique (p.ex. chez les patients qui doivent subir un test de tolérance au glucose et qui sont piqués plusieurs fois de suite et rapidement pour une analyse sanguine).

Une portée large
Le nouvel arrêté royal du 12 février 2019 remplace l'arrêté royal du 2 juin 1993. Il tient compte des avis du Conseil fédéral des professions paramédicales ainsi que de la Commission technique des professions paramédicales et a été élaboré en concertation avec les experts du secteur et les écoles qui organisent la formation. L'arrêté royal entre en vigueur le 22 février 2019.

Technologue en imagerie médicale
L'année dernière, la Ministre De Block avait déjà modernisé la législation relative à la profession paramédicale de « technologue en imagerie médicale ».

Vous trouverez plus d'informations sur la profession de « technologue de laboratoire médical » sur le site web du SPF Santé publique.