L’implication de la société civile * Conclusions

 

 L’implication de la société civile

 

La problématique environnement-santé est relativement récente, y compris pour la société civile. En Belgique, celle-ci est toutefois en train de se structurer.  Des groupements  de malades, des comités de riverains et  des associations se positionnent peu à peu comme relais d’information ou comme interface entre les autorités publiques, les experts scientifiques et les citoyens. Des syndicats s’informent et répercutent l’information aux travailleurs. Les fédérations d’entreprises font également entendre leur voix.  

En fonction des problématiques, les ONG rejoignent également les réseaux internationaux; ce qui leur permet de contribuer activement aux débats en cours au sein de l’OMS, de l’Union européenne ainsi qu’en Belgique.

Ainsi, par exemple, de nombreuses ONG belges ont participé à la préparation du  plan d’action Environnement – Santé 2004-2010 de la Commission européenne.  

Divers représentants de la société civile, issus également du monde des syndicats et des entreprises, ont pris part à la délégation ministérielle belge présente à la Conférence de Budapest.

D’un autre côté, l’appel de Paris, lancé en mai 2004, à l’initiative de scientifiques et de médecins a largement débordé de son cadre. Aujourd’hui, c’est toute la société civile qui s’associe à cet appel afin de dénoncer les risques chimiques qui menacent la santé humaine. 

Les syndicats, les fédérations d’entreprises et les ONG ont aussi participé à la consultation sur le NEHAP, en remettant des avis propres ou en participant aux différents conseils consultatifs dont le Conseil fédéral pour le Développement durable.

En décembre 2003, les partenaires du NEHAP ont organisé une première « Journée belge Environnement-Santé » rassemblant les principaux acteurs belges intéressés par cette problématique.  Dans cette foulée, l’administration fédérale continue à développer ce dialogue et ces échanges avec la société civile. 

 

 Conclusions

 

Les liens entre l’environnement et la santé sont certes devenus un sujet de discussion dans la plupart des sphères de décision, et ce malgré le degré d’incertitude scientifique qui plane encore sur certaines matières.

Il convient néanmoins que, de l’international au local, le même fil conducteur soit suivi et que, même là où l’obligation légale n’est pas en vigueur, ces liens soient à l’origine de mesures préventives ou correctives.  

La Belgique n’est pas restée en rade. Malgré un contexte institutionnel complexe et des enjeux très sensibles, un mécanisme de concertation entre tous les niveaux de pouvoir a pu être développé autour de ces liens environnement-santé. Les premières mesures concrètes voient dès à présent le jour. Ce ne sont  là que des premiers jalons afin d’offrir à la population belge un niveau de bien-être élevé.

 

Date de rédaction : 04/05/2005