Votre activité concerne la création de vélo
s électriques et/ou la mise à disposition de vélos (leasing, location en libre-service, …) et vous voulez l’inscrire dans une dimension circulaire ? Vous êtes soucieux de proposer des petites reines dont les pièces sont facilement réparables, d’utiliser des matériaux composés d’éléments recyclés, ou encore d’innover dans la réutilisation de composants (batteries, …) en fin de cycle ?  Dans ce cas, cet appel est pour vous !
 

Comme vous le savez, le vélo a le vent en poupe en Belgique.  La période de confinement a accéléré la tendance, notamment avec l’explosion de la vente du vélo électrique qui représente aujourd’hui 38,6% de part du marché. C’est une avancée importante puisque le vélo est considéré comme une alternative écologique intéressante à la voiture, notamment pour la réalisation de petits trajets, car il produit peu de gaz à effets de serre, ne crée pas d’embouteillages... Pourtant, même si la production d’un vélo ne nécessite qu’une fraction du matériel nécessaire à la création d'une voiture, elle exige de nombreuses ressources avec des implications potentiellement dommageables sur l’environnement et souvent extraites en dehors de l’Europe.  

Afin de réduire la consommation de ces ressources, et les conséquences humaines et environnementales liées à leur extraction, une des ambitions du Plan d’Action fédéral pour la Promotion du Vélo est de favoriser la réparation des vélos. Lorsque cela n’est plus possible, il est nécessaire de veiller à ce que les pièces qui les composent et les matières premières puissent facilement être réutilisées et/ou recyclées1 

 Pistes d’inspiration pour créer des modèles circulaires  

 C’est la raison pour laquelle nous proposons cette thématique dans notre premier appel à projet. Pour stimuler votre créativité et renforcer la dimension circulaire des vélos, votre projet devra par exemple favoriser : 

  • La conception de nouveaux composants à base de matériaux recyclés et facilement réparables + standardisation des pièces ; 
  • La réparation de la flotte de vélos déjà en circulation (et de leurs composants) + mise à disposition de pièces détachées ; 
  • L’autonomisation du cycliste dans l’entretien et la réparation de son matériel (libre accès aux données et au matériel) ; 
  • La collecte des vélos irréparables et tri de leurs composants afin de les réintroduire sur le marché ; 
  • L’innovation en matière de seconde vie pour des composants (batteries, …) qui ne peuvent être réintroduits tels quels sur le marché ;
  • L’émergence de nouveaux business models  où un vélo électrique est mis à disposition d’un usager en tant que « product as a service » ; 
  • La création de liens entre les initiatives existantes ; 
  • Le développement de logiciels permettant d’allonger et d’optimiser la durée de vie de la batterie ; 
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