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Heat pumps

La technique pour se chauffer via le sol de mon jardin (pompe à chaleur) est-elle au point ?

Sans aucun doute. Le système est éprouvé et a passé le stade expérimental pour être à présent commercialisé. La pompe à chaleur est un circuit fermé et étanche de tuyaux. A l’intérieur de ce système, un fluide frigorigène capte la chaleur du sous-sol. Il se charge de véhiculer une température, augmentée par un compresseur, diminuée par un détendeur. Les tuyaux sont placés soit horizontalement, enfouis entre 60 et 120 cm de profondeur, soit verticalement (et là ils plongent jusqu’à 50 mètres dans la terre). D’une longueur dépassant plusieurs centaines de mètres, les capteurs sont placés en boucle et doivent couvrir de 1,5 à 2 fois la surface habitable à chauffer.
Similar systems can collect heat from air.

Qu’est que le COP ?

Le COP est le coefficient de performance des systèmes de pompes à chaleur. Il mesure la chaleur restituée par le chauffage par unité d’électricité consommée (pour le compresseur).

Une pompe à chaleur qui consomme 100 Watts d’électricité pour en produire 400 de chaleur ou de froid aura un COP de 4 (ce qui est un excellent rapport). Une pompe à chaleur est d’autant plus performante (et donc financièrement intéressante) que son coefficient de performance est élevé.

COP can vary with ambient temperature, which in turn varies with the seasons.
Ask the fitters and manufacturers what is the SCOP (= seasonal COP). This figure gives better indication of the actual performance.

Y-a-t-il des pompes à chaleur meilleures que d’autres ?

Différents systèmes existent: sol-air, air-eau, air-air. A priori, les pompes à chaleur sol-air ont un meilleur COP que les pompes à chaleur air-air ou air-eau. Autre remarque, les échangeurs verticaux (qui plongent dans la terre) sont plus efficaces que les échangeurs horizontaux. Mais l’élément déterminant reste le COP indiqué et il varie en fonction des fabricants.

Please note that only homes that meet the passive house standard can be kept warm in winter with preheated air of their ventilation. The heat that air can provide to heat a home is limited. Some houses have more heat loss and need a central heating with hot water.

En termes de confort, certains modèles sont réversibles : ils sont capables de transférer de la chaleur de la maison vers la source froide. Ces appareils ont l'avantage de pouvoir rafraîchir l'air durant les saisons plus chaudes ; les ventilo-convecteurs assurant une bonne répartition de la fraîcheur dans les bâtiments.

Heating with solar energy

Outre de l’eau chaude, peut-on obtenir de l’électricité avec l’énergie solaire ?

Oui. Avec des panneaux solaires photovoltaïques, qui convertissent la lumière en électricité. Le courant continu passe par un convertisseur pour devenir un courant alternatif et peut enfin être utilisé par vos appareils électroménagers, éclairage, etc. Any surplus is injected into the distribution network.
L’énergie électrique créée peut également être envoyée dans des batteries de stockage.

Le chauffage solaire dans un pays où la pluie est fréquente, est-ce intéressant ?

Les panneaux photovoltaïques sont évidemment tributaires du soleil. C’est avant tout la luminosité des rayons de soleil qui déterminent le rendement des panneaux. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, le soleil en soi n’est pas nécessaire ! En effet, même par temps nuageux, les rayons se diffusent par les nuages. Cette luminosité est également utilisée par les panneaux solaires. L’utilisation de l’énergie solaire peut cependant être optimisé grâce à une bonne orientation vers le Sud.

You will preferably use thermal solar panels for hot water for sanitary use (shower, bath) that you need throughout the year. However, these thermal solar panels are less efficient in winter because at this time the heating demand is higher. Therefore, the panels must always be installed with an adequate hot water tank to compensate for days without sun. Ask your fitter for more information about it.

Les panneaux solaires peuvent généralement se combiner avec d’autres techniques de chauffage comme par exemple les pompes à chaleur.

Heating with wood

Quelles sont les formes de bois existantes pour se chauffer ?

Le bois pour se chauffer se décline en lignine, bûches, briquettes ou encore granulés (pellets).

Le pellet est-il plus intéressant que la bûche ?

Sans aucun doute. Deux kilos de pellets équivalent à trois ou quatre kilos de bûches. Mais surtout, ce sont les types d’appareil de chauffage qui déterminent l’efficience du combustible.

Le feu ouvert est sans doute le chauffage le plus romantique, mais le moins efficace. Il assure environ 10% de rendement). Les nouvelles générations d’appareils tels que les inserts et les poêles dépassent facilement les 65 % de rendement, les poêles  à pellets (80 à 85%) et les chaudières à bûches (70 à 85%), à plaquettes (75 à 85%) ou à pellets (75 à 90%).


Se chauffer au bois, n’est-ce pas encourager la déforestation ?

Poser cette question signifie s’interroger sur la provenance du bois. Il n’est pas exclu qu’en cas de fortes demandes notamment des pellets et plaquettes, des exploitations forestières soient consacrées à leur production. Dans ce cas, une attention toute particulière devra être portée à la gestion de ces superficies. Si le bois, alors consommé, n’est pas remplacé, la déforestation aura bien lieu.

Pour prévenir une telle situation, vous pouvez opter pour le bois labellisé FSC (mais il concerne plutôt les forêts tropicales) ou PEFC (dont le bois se trouve plutôt en Europe et au Canada). En plus d'être un label qui vérifie la qualité de l'exploitation forestière, le PEFC représente une garantie de qualité de gestion pour le futur.

A travers dix principes clés, le label Forest Stewardship Council (FSC) invite les exploitants des forêts à adopter de nombreux comportements qui, in fine, assureront une gestion durable des ressources naturelles.

En Belgique, alors que les forêts bruxelloises et flamandes ont opté pour la certification FSC, la Wallonie a opté pour le PEFC.

Se chauffer au bois provoque également des émanations de CO2. Quel intérêt écologique dès lors à opter pour ce combustible ?

L’énergie fossile contenue dans le sol a capturé du dioxyde de carbone (CO2) il y a de cela des centaines de millions d’années. L’exploitation de cette énergie (sous forme d’essence, de mazout, de gaz, etc.) libère ce CO2 et le réinsère dans le cycle ouvert de l’atmosphère terrestre. Cet ajout de CO2 participe à l’effet de serre et au réchauffement climatique.

En ce qui concerne le bois, il est admis que la quantité de CO2 émise par la combustion du bois correspond à la quantité de CO2 captée par l’arbre de son vivant. Ainsi, le cycle de vie de cet arbre est considéré comme « neutre ». Même sans être brûlé, la décomposition de l’arbre une fois mort libère le dioxyde de carbone. Cependant, il convient de préciser que, au vu de la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effets de serre, l’idéal serait de dégager des « boni » sur les captations des arbres en récupérant le CO2 par cogénération.

Se chauffer au bois provoque-t-il des émissions de polluants atmosphériques (autre que le CO2) ?

Le bois est un produit énergétique hétérogène au même titre que le gaz et le mazout.

Cependant, la grande différence entre une chaudière (gaz, mazout) et un poêle à bois est la température du foyer. Plus celle-ci est élevée (> à 1000 °C dans le cas de la chaudière) et plus la combustion est complète. La température dans un insert ou un poêle avoisine les 400 °C. La combustion alors incomplète, les émissions de composés aromatiques, les fameux « HAP » et la poussière (PM) deviennent plus importantes. Ce constat est renforcé lorsque les consommateurs utilisent le poêle en mode continu.

Par contre, la température relativement faible du foyer, comparativement à la chaudière est une alternative intéressante aux émissions de NOx (des oxydes d’azote) qui se forme massivement au-delà de 1000 °C. Il faut cependant s’assurer que le bois soit de qualité et non traité (cas du bois de construction).

Afin d’améliorer la qualité de la combustion, il est recommandé de bien sécher son bois afin d’en diminuer la teneur en eau. Un bois est considéré sec lorsqu’il contient 18 % d’eau et archi-sec lorsqu’il en contient 10 %.

A terme, le prix du bois va-t-il augmenter ?

Fin 2006, FÉBELBOIS, la Fédération belge de l'industrie du bois et de l'ameublement, constatait sur l’année écoulée une augmentation spectaculaire du prix du bois. Soit en moyenne 30% selon les espèces et les dimensions. Bien sûr, ce constat ne concerne pas que les bois de chauffage mais la FÉBELBOIS précisait malgré tout que le secteur de l'électricité était devenu un grand consommateur de bois. Fin 2006, FÉBELBOIS s'attendait à ce que la demande continue d'augmenter, d'autant que les avantages environnementaux sont de plus en plus reconnus par les utilisateurs.

C’est propre à la logique du marché. Si les chauffages à pellets devaient connaître un engouement public, le bois (dont la production reste tout de même dépendante du cycle de vie des forêts) se raréfierait et les prix suivraient. Mais – et c’est propre également à la logique de marché -, il est impossible de prédire dans quelles proportions cette augmentation de prix pourrait intervenir.